Tout recommence I La lune s’est levée Les nuages dispersés L’orage s’éloigne ce soir, ma vie va changer Plus de ces regrets J’ai payé ce que j’ai fait Surmonté les défaites, ma vie va changer Voilà ma chance que tout recommence Refrain J’ai gagné, j’ai perdu Chaque coup, je l’ai rendu Je connais tous les pas de la danse Tout peut bien arriver puisque tout recommence II Non, plus d’amertume Plus de pleurs et de rancune J’ai tout oublié, ma vie va changer Plus de romance car tout recommence. III Contre les attaques De tous les dieux des massacres Sur toute leur monnaie et sur tout ce que j’étais Je n’aurai qu’à surfer car ma vie va changer Pas de vengeance quand tout recommence.

Pour très loin I Je ne reviendrai jamais où je suis née J’ai oublié qui j’étais toutes ces années J’ai largué les amarres Viré de vent et viré de barre Dans la nuit je glisse sans fin Je m’en vais pour très loin II Je me suis enfuie, j’ai quitté mes amis Pour trouver à mon réveil d’autres soleils J’ai suivi les fleurs de lune Qui s’envolaient vers d’autres lagunes Dans la nuit je glisse sans fin Je m’en vais pour très loin III J’ai parcouru des constellations de feu Vogué sur des mers gelées d’opaline bleue Je sais l’orgie sidérale J’ai croisé mille lunes boréales Dans la nuit je glisse sans fin Je m’en vais pour très loin IV Oh je sens le frémissement sous mes pieds Le doux bourdonnement de la fusée Adieu le sentiment qui tonne A jamais la planète des hommes De la nuit je n’reviendrai point Je suis partie trop loin….

Désir I Désir, je gâche toutes tes nuits Désir, le monstre que tu fuis Désir, je lui redonne vie Refrain : Non ne joue pas à ce jeu-là ! Ne joue pas ce jeu avec moi ! Je vais empoisonner Polluer Intoxiquer Toutes tes jolies pensées ! II Désir, chieuse comme la pluie Désir, je pleure, je crie, je ris de tes envies Désir, je chouine et toi tu plies III Désir, j’ordonne et tu subis Désir, je pleure et tu supplies Désir, j’ordonne, tu obéis Refrain 2 : Non ne joue pas à ce jeu-là ! Ne joue pas ce jeu avec moi ! Je vais empoisonner Polluer Intoxiquer Toutes tes jolies pensées et te les faire avaler, je suis ! IV Désir, c’est tout ce que je suis Désir, je pleure, je crie, je ris de tes envies Désir, je mène à la folie Désir, je pleure, je crie, je ris de tes envies Désir, j’ordonne tu obéis Désir, le monstre que tu fuis Désir, je gâche toutes tes nuits Désir, je pleure, je crie, je ris de tes envies Désir, c’est tout ce que je suis Désir, je pleure, je crie, je ris de tes envies

Tangue, tangue I Encore quelques vagues des sept mers, Une gorgée d’un whisky amer, Nous serons de retour chez toi Et sur la plage le roi hitohito-i-mamaé, Des cascades de vahinés, Nous verseront le vin de cola. Refrain : Tangue, tangue sur la vague tangue Mon bateau tchoo tchoo tangue Pousse la vapeur une dernière fois too, too, too, too Ramène moi où mon cœur balance Tangue, tangue tchoo tchoo tangue, Machine vogue et ne faiblis pas too, too, too, too ! II Capitaine Scott chuchotera à l’oreille De Princesse lolita Boum Boum Mille folies et merveilles Il lui parlera des choses qu’il a vues De tous les rêves qu’il a bus Et sa main doucement voyagera… III Puis les chants dans le soir s’élèveront Et les montagnes y répondront Et toute l’île dansera Alors la lune déposera sur la mer Toutes ses perles de lumière Qu’aucune fille jamais ne porta …

Maman je n'veux plus aller à l'école Mon professeur a de longues dents Il m'a placée au premier rang On dit que c'est un vampire, un loup, un sadique C'est pourquoi maman je n' veux plus… Oh non, maman je ne veux plus aller à l'école plus de professeur plus une heure de colle C'est un monstre, maman Assoiffé de sang, de devoirs, de leçons, oh non ! Maman je n'veux plus aller à l'école J'aime mieux chanter dans un groupe de rock'n'roll Ça protège contre Ces adultes véreux Je ne veux pas être vieille Pas être laide Mon professeur habite le quartier Dans une maison qu'on dit hantée Depuis que mon amie Suzie À disparu une nuit Les rues sont remplies de cris ! Hiii !! Oh non maman je ne veux plus aller à l'école J'veux plus de professeur J'veux plus une heure de colle C'est un monstre, maman Assoiffé de sang, de devoirs, de leçons, oh non ! Quand vient le soir j'ai si peur De rencontrer mon professeur

La poupée du marché I Tu es le rêve à deux balles, La salope du journal Oh Tu es l’hygiène du foyer, la coke des couples essoufflés, La virilité d’un soir retrouvée woh woh woh Refrain Car tu es La misère bradée La poupée du marché II Tu apparais dans les pubs et à la télé Toujours trop déshabillée Icône retouchée du marché, Suceuse supramédiatisée, De no-tre Capital vénéré woh woh woh III Tu es le cul, De tous les désirs de la rue La fille des pas perdus Déesse des branlettes monoprix, la poubelle du coup mal tiré, Le défouloir dévédéstripteasé woh woh woh Refrain Car tu es La misère bradée La poupée du marché Car tu es La misère bradée La poupée du marché Car tu es La misère bradée Le slogan du marché Oh poupée, poupée oh yeah ! Oh poupée, poupée oh yeah ! Oh poupée, poupée oh yeah !

Si tu tiens à moi Si tu tiens à moi Va et cours les nuits Et ramènes moi Mille et un rubis Si tu tiens à moi Oh emporte moi Ainsi parlait la princesse à son vampire Ainsi brûlaient leurs deux cœurs de noirs désirs Livre moi les princes, leurs épées La couronne des fées Le filtre d’amour des sorciers De mon sang sur tes lèvres Naisse un rêve Si tu tiens à moi Sur tes ailes de nuit Oh ramènes moi Mille galaxies Si tu tiens à moi Oh emporte moi Dicte à la brume l’ancien sabbat des forêts Donne moi l’étoile tombée au cœur des marais La lune au-dessus des roseaux L’ombre de l’échafaud La fleur fanée des tombeaux De mon sang sur tes lèvres Naisse un rêve Si tu tiens à moi Oh emporte moi Enlève moi sur ton vaisseau Vers la plus, plus haute tour des châteaux Voguons vers le sombre pays Au-delà du plus lointain minuit Si tu m’aimes je t’en prie Bois mon sang, bois mon sang et ma vie Si tu tiens à moi Oh emmène-moi Si tu tiens à moi, à moi, à moi, à moi Oh emporte moi

Le ver interplanétaire I Une terrible nuit j’allais chez toi Danser à minuit au creux de tes bras Quand venant du ciel, je vis cent soleils Briller d’une lueur étrange et cruelle Les soucoupes volantes attaquèrent, danger interplanétaire Les soucoupes volantes attaquèrent sous la mer et dans les airs Les soucoupes volantes attaquèrent une nuit où j’allais chez toi Je vis un immense ver danser le rock avec toi II Cette terrible nuit je sonnais chez toi Au ciel la partie battait son plein Entre deux éclairs une armée de vers Débarquait du fin fond de l’univers Les soucoupes volantes attaquèrent, danger interplanétaire Les soucoupes volantes attaquèrent sous la mer et dans les airs Les soucoupes volantes attaquèrent une nuit où j’allais chez toi Je vis un immense ver danser le rock avec toi Refrain Un ver immense interplanétaire Terreur blanche sur tout l’univers Un ver, un immense ver Attaque interplanétaire Qui dansait le rock avec toi III Cette terrible nuit où j’allais chez toi Ta porte s’ouvrit, gémit et grinça Devant la télé parlaient deux grands vers Dans une langue étrange en buvant des bières Les soucoupes volantes attaquèrent, danger interplanétaire Les soucoupes volantes attaquèrent sous la mer et dans les airs Les soucoupes volantes attaquèrent une nuit où j’allais chez toi Je vis un immense ver danser le rock avec toi Refrain puis solo Les soucoupes volantes attaquèrent, les soucoupes volantes attaquèrent IV Dans ton salon cette terrible nuit Venus du cosmos soudain j’entendis Dans un grand fracas un rock du tonnerre Une partie de vers interplanétaire Les soucoupes volantes attaquèrent, danger interplanétaire Les soucoupes volantes attaquèrent sous la mer et dans les airs Les soucoupes volantes attaquèrent une nuit où j’allais chez toi Je vis un immense ver qui dansait le rock avec toi !

Mon bel été I Mon cher Denis Toi qui m’aime tant Oh j’aime tant la vie Que tu perds ton temps Je brûle d’envie Au retour de la nuit Mon doux Benoît Au creux de tes bras Ne ferai plus d’effort N’aurai de remord Mes ailes s’atrophient De n’y plus battre assez fort Refrain : Plus une larme à verser D’amertume à crier Rien pour assombrir mon bel été II Ma belle Agathe A ton parfum moiré Je me suis perdue Si souvent assoiffée Ce soir sur ta natte Je n’irai plus me lover Refrain 2 : Plus une larme à verser D’amertume à hurler Rien pour assombrir mon bel été non plus de larme non jamais ! III De toute douleur Ne veux plus, ne veux point Mes amants, vos enfers Me sont devenus vains Ne viennent à faner Toutes les fleurs de l’été Dieu, que ne viennent à faner Les fleurs de mon bel été

Lee Fong de Hong-Kong I Lee Fong de Hong-Kong Il vit dans un réduit, Une baraque foraine Lee Fong de Hong-Kong Et s’il est tout petit Ses ongles touchent le ciel Refrain : Il est mauvais car vous êtes les bons Il est laid, il rit jaune citron On le dit magicien cannibale Il cuisine les têtes au napalm On dit qu’il tient la planète dans son cristal ! II Lee Fong de Hong-Kong Gardien d’un savoir hideux, Infiniment vieux Son sourire humble et maudit Cache une immense nuit Break : Vous riez mais n’oubliez pas ! Non ne vous aventurez pas ! Au musée des horreurs où siège le chinois. III Lee Fong de Hong-Kong Si vos pouvoirs sont terrestres Ses pouvoirs sont célestes.

Si tu m’aimais encore I Tu dis que tu m’aimes encore mais je vois bien dans tes yeux Un sourire devenu vieux Tu m’aimes encore, n’aies pas de ces remords ! Si tu m’aimais encore l’été serait revenu Si tu m’aimais encore nous danserions dans les rues J’ai laissé couler une larme de mes yeux Et je m’y noierai quand nous ne serons plus deux Où a filé mon étoile II Tu dis que tu m’aimes mais je pleure toutes mes nuits Je sais que tout est fini Tu m’aimes encore, n’ais pas de ces remords ! Si tu m’aimais encore l’été serait revenu Si tu m’aimais encore nous danserions dans les rues J’ai laissé couler une larme de mes yeux Et je m’y noierai quand nous ne serons plus deux Où a filé mon étoile III Solo Mais si tu m’aimais encore l’été serait revenu Oui si tu m’aimais encore nous danserions dans les rues J’ai laissé couler une larme de mes yeux Et je m’y noierai quand nous ne serons plus deux Où a filé mon étoile Tu dis que tu m’aimes encore Tu dis que tu m’aimes encore Mais si tu m’aimais encore ouoh ouo-oh ! Mais si tu m’aimais encore ouoh ouo-oh ! Mais si tu m’aimais encore ouoh ouo-oh !

Hold-up I Tout avait bien commencé, à bord d’une voiture volée Et Francky et moi on s’aimait comme jamais on s’est aimé C’était l’braquage de l’année, mais quelque chose a cassé, Un type baigne au fond du couloir dans une flaque rouge et noire Pourquoi s’est-il mis à gueuler, j’ai tiré Refrain Hold-up, ouh ! Hold-up, ouh ouh ! Oh Francky, entends-tu , oh, oh! Les sirènes dans la rue ! II Que les juges gardent leurs sermons, et les flics leurs prisons Les journalistes de la télé, leurs discours consternés La foule massée au dehors attend la prise d’assaut J’y ai vu maman qui pleurait comme on pleure sur un tombeau Et quand Freddie s’est faite buter, tous ces gens qui riaient Break OUh ! OUh ! OUh ! Et Francky et moi on s’aimait oh yeah, oh yeah, oh yeah ! III Oh Francky promet-moi que jamais je n’aurais froid Ils peuvent tirer, oh serre-moi fort dans tes bras Oh la nuit est de retour, oh la nuit oui pour toujours Oh Francky j’ai si froid, oh Francky réponds-moi ! Dernier Refrain Hold-up, ouh ! Hold-up, ouh ouh ! Oh Francky, entends-tu, oh, oh! Oh Francky entends-tu, oh, oh ! Oh Francky entends-tu, oh, oh ! Les sirènes dans la rue ! Hold-up !!!

Le mystère de la momie I On dit qu’aux fin fonds du désert Se dresse millénaire Un temple au nom cent fois maudit Où gît une momie Mais nul n’est jamais revenu Pour dire ce qu’il y a vu Car quand tombe le soir…. Refrain : Major Stenton dans la vallée du Nil S’en va risquer mille périls Droit sur son chameau, l’allure virile En compagnie de Lola Lily Percer le mystère de la momie II Que se cache-t-il sous le sable Un secret interdit ? Qui pousse ces hurlements infâmes Au cœur de la nuit ? Que sont ces traces dispersées Le matin au lever ? Qui appelle dans le soir ? Refin : Major Stenton, ventre à terre, en péril S’enfuit de la vallée du Nil Plus de prestance ni allure virile Plus de momie, plus de Lola Lily Il les a bouffées, Béquetées, digérées : Le crocodile !!!

Panthèra I Fuyez l’épouvante La féline légende Tapie à l’orée des bois Que l’homme dévasta Ses yeux brillent à la nuit Tels de profonds rubis Qui l’a vue n’est revenue Conter ce qu’il vécut Refrain : Panthèra Panthèra Panthèra rebelle Panthéra Panthèra femelle II Elle se réfugie Dans les jungles de l’esprit Vous l’avez prise pour femme Elle vous dévore l’âme Les hommes sont ses proies Qui furent riches autrefois Pleins de morgue et puissants Ils gisent dans leur sang Break Je l’ai vue, moi l’enfant perdue Hurlante dans la jungle nue Sur ses bébés sacrifiés A notre modernité III Craignez la déesse Sa colère vengeresse Elle se meurt éternellement Et dans l’ombre elle attend

Petit Rubis I Oh petit Rubis Mon cœur se serre Quand tu me souris Et je t’espère Au creux de mes nuits Partons sous les étoiles pique-niquer un million d’années Embrasse-moi tout bas quand chuchote le monde des fées Là au bord de l’été offre-moi tes treize ans II Oh petit Rubis Mes jambes flanchent Quand tu me souris Mon cœur s’épanche Oh chéri Rubis Ne dis pas que tu m’aimes les fleurs pourraient bien écouter Si le soir t’y amène c’est qu’il a voulu plaisanter Embarquons un instant je volerai tes treize ans III Oh petit Rubis Je ris et je pleure Quand tu me souris Je vis et je meure Oh chéri Rubis J’ai peur que tu ne surprennes cette ride au coin de mes yeux Le temps qui s’y promène envoyé sinistre des dieux M’enlève avec le vent si loin de tes treize ans